« Ça serait beau si on pouvait aussi construire une maison ici à Charlesbourg »
C’est ainsi que s’exprimait, au début des années soixante, le Père Roy à ses collaborateurs après avoir connu l’expérience de la maison de La Rencontre à Pointe-au-Pic dans Charlevoix.
Déjà, sur le grand terrain appartenant à
l’Institut Séculier Pie X (l’ISPX) on y retrouvait la Maison Sarto, le secrétariat et l’imprimerie. Le père Roy rêvait d’un lieu d’accueil où le pauvre y serait accueilli et servi, où le pauvre pourrait y faire l’expérience de sa grande valeur aux yeux de Dieu, où le pauvre pourrait goûter sa pleine
dignité humaine et spirituelle. Le père Roy avait un souci particulier pour les couples.
C’est sous cet élan du cœur que quelques associés de la première heure se sont mis à l’œuvre avec une pelle à cheval et un petit camion Chevrolet. Sans outil mécanisé on se mit à la tâche d’excaver et d’établir le carré de La Maison. Monsieur Yves Germain, entrepreneur en construction, était de passage pendant les travaux et rencontra le Père Roy qui lui parla du
projet. Monsieur Germain a tôt fait de lui dire : « Ça n’a pas de bon sens de creuser manuellement, ça va vous prendre une éternité! » Et peu de temps après il fit venir un « bulldozer ». Cette machinerie a tôt fait d’achever l’excavation. Le projet venait d’avoir un solide coup de pouce.
père Henri Roy
Ce qui est beau, c’est un reflet de Dieu! Carnet spirituel, le 2 septembre 1962
Le 16 juin 1965, le père Roy décéda sans voir le parachèvement de La Maison. Le 8 septembre le cercueil du père Roy est transféré à la crypte de la Maison du Renouveau. La providence continua de se manifester de diverses façons pour obtenir les matériaux et le financement. Le père Gendron a « quêté » à gauche et à droite afin de recueillir les sous et les matériaux.
Certains membres associés furent les premiers à habiter La Maison pendant quelques années. La Maison était habitée mais non complétée, par exemple, les résidents allaient prendre leurs repas à la Maison Sarto située non loin.
La Maison fut complétée au fur et à mesure dans les années soixante-dix. Sous la direction de l’abbé Dugas les membres associés quittèrent La Maison comme lieu de résidence et ils ont plutôt opté de vivre par petites communautés réparties dans diverses résidences de la ville. On demanda aux sœurs St-Joseph-de-Saint-Vallier de prendre la responsabilité de La Maison. En effet on commença à accueillir des groupes pour des temps de retraite et de ressourcement.
Quatre sœurs ont donné leur « 120% » afin d’assurer la bonne tenue des lieux (accueil, cuisine, buanderie…) ainsi que la gestion financière de La Maison. Après plusieurs années les sœurs ont quitté La Maison en raison de leur âge avancé.
Depuis, La Maison a maintenu sa mission d’évangélisation en accueillant toute personne désirant grandir humainement.
La crypte
Un lieu pour se recueillir,
Un lieu ou l’on peut déposer une intention de prière,
Un lieu ou l’on peut y voir un musée dédié au Père Roy avec des objets lui appartenant et des photos de différents moments.